Notre précepte est :

Notre précepte : "Tout groupe humain prend sa richesse dans la communication, l'entraide et la solidarité visant à un but commun : l'épanouissement de chacun dans le respect des différences." (Françoise Dolto)

AVERTISSEMET

AVERTISSEMENT // MISE EN GARDE : Il faut bien avoir à l'esprit ceci : la « maladie de Forestier » est une pathologie très atypique et très asymptomatique, et que les articles publiés dans ce Blog font références à des cas extrêmes pour la plupart. Ainsi seulement 10% à 15% des sujets touchés sont susceptibles de présenter des symptômes sévères. La découverte de cette « maladie » est fréquemment fortuite. C'est souvent lors d'un examen radiologique, qui n'a souvent rien à voir avec l'indication du bilan RX, que le diagnostic de « Forestier » est posé.

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lundi 23 septembre 2013

Voici un témoignage original publié dans Médiapart

"J'aime le milieu forestier mais pas sa maladie"



- "Tiens! Le chef de service est à la salle de contrôle. Je vais lui parler des broyeurs."
- "Chef! Je me suis fait mal au dos en ouvrant le broyeur!"
- "Ah bon! Comment ça se fait?..."
- "Ils sont tellement durs à ouvrir. Que même avec la baramine, il faut forcer comme un boeuf. Je vais voir la médecine du travail."
- "Quel tire-au-flanc ce Jean-Claude B."

- "Bonjour docteur. Je me suis fais mal au dos."
- "D'accord. Je vous envoie passer une radio."

Résultat de la radio: Rien. Résultat de l'échographie: Rein. Résultats du scanner: Rien...
Apparemment, je n'ai rien. Alors pourquoi je souffre autant? Personne ne sait. Je consulte un kiné: Pas grand chose. Je consulte un ostéo: Il pense que j'ai un problème de diaphragme enroulé qui tire sur ma colonne vertébrale qui pourrait être la cause de mes douleurs. Je fais quelques séances qui ne donnent rien. Je consulte un spécialiste du sport: Manipulation, craquement de vertèbres. Ca fait du bien pendant 1/4 d'heure et puis ça recommence. Je fais une dizaine de séances pour le même résultat. Je laisse tomber. J'ai mal mais tant pis. De toute façon, je n'ai rien et on ne peut rien pour moi. C'était il y a 20 ans.
Il y a 5 ans, une violente douleur très aiguë et insupportable dans le dos m'oblige à aller consulter de nouveau. J'ai changé de région et il va falloir que je trouve un bon médecin. Je prends l'annuaire et j'appelle dans l'ordre pour trouver un médecin qui consulte sur rendez-vous. C'est reparti pour une batterie d'analyses. Radio, scanner, échographie, IRM... Toujours rien. Mais je souffre tellement que le médecin me propose d'essayer quelques antalgiques. J'accepte. Si ça peut m'aider, c'est pas de refus. Hélas, les médicaments essayés n'atténuent pas mes douleurs. Examens, palpations, manipulations, analyses de sang: Toujours pas de résultats. Même une de mes meilleures amies infirmière commence à me dire que c'est sûrement psychosomatique.
Ne voyant pas d'autres solutions et voyant bien que je souffre le martyr, mon médecin me propose une petite dose de dérivé de morphine. Et là, ça fonctionne un peu. Mes douleurs sont moins vives. Je commence à respirer.
Mon médecin cherche, dissèque mes imageries, mes résultats d'examens, mes analyses de sang et surtout ma colonne vertébrale où la douleur est très facilement localisable.
- "Ca ressemble à une spondylarthrite ankylosante ou truc comme ça... Je vous envoie chez le rhumato".
D'autres analyses de sang, batterie d'imageries. C'est pas flagrant pour ne pas dire qu'on ne trouve pas grand chose. Quelques petites discopathies par ci, par là. Rien de bien méchant.
Retour chez mon médecin: "Ca ressemble à une maladie que j'ai vue pendant mes études. Le maladie de Leforest, je crois. Je vous envoie faire une scintigraphie osseuse au CHU."
Bingo! Sur l'image, une belle tâche rouge au milieu du dos. Scanner et IRM millimétriques pour cibler la zone. Les imageries ciblées sont sans appel. Au bout de 2 ans d'analyses, examens et tous les tests qu'on peut imaginer, le diagnostic tombe: C'est la maladie de Forestier. Kézako?
C'est une maladie très rare et incurable. Maladie découverte en 1950 par le docteur Forestier, on ne sait rien ou presque d'elle, ni son étiologie (causes et facteurs d'une maladie), ni son origine, ni... à peu près rien. Elle atteint les articulations des vieilles personnes et se caractérise par l'ossification progressive des tendons et des ligaments. Tout un mauvais programme, dirai-je, quand on a ça à 45 ans.
C'est une hyperostose vertébrale ankylosante et dégénarative. Je produis de l'os en surplus qui fait comme une coulée de cire de bougie le long de la colonne. Difficile à déceler car se situant sur la face antéro-latérale de la colonne (vers l'intérieur du corps, c'est à dire derrière la colonne vertébrale)  et que je n'ai qu'un tout petit début de cette maladie. Et surtout très difficile à diagnostiquer dans mon cas car elle n'atteint, en principe, que les personnes agées d'au moins 60 ou 70 ans et qu'elle est, normalement, asymptomatique: aucune douleur. Comme me l'a dit un rumatho un peu trop je-sais-tout. "Mais mon bon monsieur, si c'était votre cas, vous seriez un cas pour la médecine! Ce n'est pas possible que vous ayez mal avec cette maladie". Ben voyons! Ces personnes la découvre fortuitement lors d'une radiographie suite à une chute, par exemple. Elle concerne quasiment toujours des diabétiques type II, ce qui n'est pas mon cas. Elle est souvent héréditaire, ce qui n'est pas mon cas. Ouf! Mes enfants n'auront pas cette saloperie. Elle est souvent diagnostiquée chez les obèses, ce qui n'est pas mon cas.
On a découvert récemment que c'est une maladie non seulement présente chez l'homme mais répandue chez les vertébrés: Chien, cheval, éléphant, ours, hippopotame, rhinocéros, etc... ou encore chez des vertébrés marins comme la baleine ou le dauphin mais aussi chez des sauriens préhistoriques et d’autres fossiles d’animaux. Bigre!
Elle peut entrainer une rigidité de la colonne, un écrasement de la moelle, de myélopathies cervicales, de myélopathies dorsales, une compression oesophagienne et de tout le larynx, de calcifications intracrâniennes dans la faux du cerveau, ainsi que des calcifications dans les méninges et dans la zone frontale interne et j'en passe d'autres encore plus réjouissantes... La maladie débute habituellement aux hanches, aux pieds, aux coudes et aux épaules. Ce n'est pas mon cas non plus. Toutes ces zones ont été examinées avec soin et on y a rien déceler. Cependant, il faudra régulièrement surveiller ces endroits au fur et à mesure de la dégénérescence.
Il n’existe PAS de traitement préventif au développement ou à la progression de cette maladie. Mais on peut soulager et atténuer la progression de la maladie avec de la physiothérapie, un traitement symptomatique d’éventuelles douleurs, en commençant par du paracétamol et en suivant les échelles du traitement de la douleur de l’Organisation mondiale de la santé. Il est très rare de devoir passer à l’ échelon des opiacés: J'en suis au maximum autorisé des dérivés de morphine. Le repos peut parfois aider: Effectivement, je m'allonge 2 heures et ça va beaucoup mieux. La chaleur locale sert également à soulager la douleur: Oui, je fais de la fangothérapie (application de boue très chaude sur la colonne) et ça diminue aussi fortement les douleurs très temporairement, mais ça fait beaucoup de bien. Parmi toutes les techniques testées: Balnéothérapie, électrostimulation, ventouses, massage, manipulation, acupuncture, ostéothérapie, etc... c'est celle qui soulage le plus. Je fais aussi du Qi gong ( ou Chi kung ) très léger sans les exercices de gymnastique trop douloureux pour moi.
Suite à ce diagnostic, le médecin conseil a voulu m'arrêter définitivement, ce que j'ai refusé. J'ai opté pour une invalidité partielle me permettant de continuer de travailler à mi-temps.
J'ai fouillé Internet pendant des semaines et des mois pour me renseigner sur cette bizarrerie. Très peu de choses. C'est sur les forums qu'on en apprend le plus. J'ai découvert que cette maladie était déniée presque partout dans le monde. Par exemple, au Canada, les médecins ne reconnaissent pas la maladie et affublent les patients de maladie psychosomatique. Ceux-ci sont obligés de se tourner vers l'Europe et la France en particulier pour comprendre ce qu'ils leur arrive.

Quelques témoignages. On y trouve de tout et surtout du grand n'importe quoi:
- "ieutang. Maladie de forestier. Eh oui j'en souffre depuis 20 ans et mes trois frères aussi, une seule solution les anti inflammatoires et accesoirement les anti douleurs, tous les autres traitements massages et autres c'est de la foutaise, c'est une saloperie de maladie, c'est tout ce que je peux dire, la colonne vertébrale se transforme en bambou si on peut dire!!! l'évolution en fait n'est pas la même d'un individu à l'autre, chez moi je suis coincé je ne peux plus me pencher, il me faut quelqu'un pour me faire les ongles des pieds, pour mettre des chaussures ou des chausettes c'est la galère, pour tourner la tête dans un sens comme dans l'autre, impossible et comme c'est une maladie orpheline faut pas compter sur la recherche, faut vivre avec.... pour moi la vie continue, je suis limité dans mes mouvements c'est tout, ne pas faire de gestes brusques pour éviter de rester coincé...."

- "Forestier par : xezem. l'un de mes fils en est atteint et j'ai réussi à le soulager, le processus est en cours et la douleur à pratiquement disparue, j'espère pouvoir lui redonner sa mobilité dans les 2/3 mois à venir. je suis téléradiesthésiste ce qui me permet de trouver avec exactitude les produits qui conviennent au sujet que j'étudie , mais aussi de savoir s'il n'y a pas de thérapie aux Pb découvert."

- "mitou64. courage je suis atteinte de cette maladie depuis 4 ans j'ai beaucoup souffert au debut avec des génes pour marcher mais on apprend à faire attention à ses gestes pour ne plus se bloquer courage"

- "Besoin de communiquerpar : lolotezazou. Bonjour Jacky, Mon père vient d'être diagnostiquer depuis peu. Après des mois de douleurs et de recherches infructueuses, un médecin lui a enfin fait passer un scanner du rachis dorsal et le diagnostic a été : Hyperostose vertébrale engainante ou maladie de Forestier. Il souffre beaucoup et surtout peut très difficilement marcher car il a le souffle coupé et une douleur dans les côtes. Il est sous antalgique et anti-inflammatoire. Cela le soulage un moment mais la douleur revient. Il fait aussi des séances chez un kiné"

- "Bonjour jackypar : micheletp. Moi aussi je fait parti du club forestier.j ai eu il y a deux ans un episode de 8 mois de souffrance indescriptible j avais besoin d aide pour me lever du lit pour m abiller ,marcher,impossibilite de tousser, bailler,et meme respirerun peu plus profondement.est ce vraiment la maladie de forestier?Depuis j ai appris a me menager et je vais mieux."
<--- Moi aussi.

- "Il faut savoir sortir des sentiers battus. moi les sépcialistes je n'y crois plus!par : kirchoff18. Après 5 ans de souffrances on m'a annoncé la maladie de forestier en me laissant aucun espoir d'amélioration. je n'ai pas accepté le traitement AINS que je ne supportait pas je peus mème pas prendre une aspirine.j'ai décidé de me soigné seul depuis 4 ans ,maintenant je vais beaucoup mieux grace à la médecine naturelle que j'étudie sérieusement ,celà coute cher mais les résultats sont là environ 400 /mois : soufre organique, chondroitine,silice, collagène, acide hyualuronique,harpagophytum,ca ssis, prêle,orties,vitamine E,sélénium, écorce de saule blanc,oméga3. avec ces coctails je vais de mieux en mieux j'ai une forme terrible et parrait au moins 7à8 ans de moins que mes 72 ans en 2005 j'étais vouté et souvent marcher me tirait des larmes,il était impensable que je reste dans cet état j'avais mème envisagé d'y mettre un terme"
<--- J'ai lu beaucoup de témoignages dans ce sens...

- "marple. trop de calcium, maladie de forestier. bonjour, suite à une chute sans gravité, ma mére a passé une radio de la colonne vertebrale entierement, d'aprés les radiologues elle aurait la maladie de forestier, trop de calcium, beaucoup de calcium sur la cage thoracique, elle est âgée de 69ans, y-a-t-il des traitements pour enrayer cette maladie, diminuer le calcium, que faut-il faire?"

- " huard. Il faut ête fort, éliminer le stress, vivre son moment présent et regarder la vie d'un bon oeil positif. La culpabilité ne sert à rien, j'ai passé par là, me sentir coupable de ne plus pouvoir participer au gagne pain de la famille et se sentir inutile ce n'est pas la route à suivre. Il faut garder la tête haute et regarder les beauté de la vie malgré que parfois le corps ne veut plus suivre comme avant et que les douleurs chroniques nous font souvent faire des sauts d'humeur parfois bien malgré nous. Il ne faut pas s'en sentir responsable encore moins en être accusé, il faut surtout un entourage qui comprennent même si ce n'est pas évident pour notre entourage de nous comprendre et il ne faut pas leur en vouloir car ils ne savent pas toujours les douleurs que nous endurons et ne peuvent pas le savoir d'autant plus que nous ne serons jamais en fauteuil roulant et que nous pouvons malgré tout marcher etc. mais tout ce que nous faisons, nous le faisons constamment dans la douleur qui avec les années devient de plus en plus grande. Et malgré tout cela, la vie peut être encore très belle. Prendre conscience, apprendre à vivre avec et positiver. Voilà c'est tout ce que je peux vous dire. Espérant que cela puisse aussi en aider d'autres, nous sommes si peu nombreux."
<-- C'est plutôt mon état d'esprit et j'en suis félicité par tous les spécialistes, et ils sont nombreux, que je rencontre.

- " zou1406. bonsoir, je viens aussi d'avoir ce diagnotic, j'ai 49 ans et j'ai pas mal de complications , même les mâchoires sont atteintes... tous les tendons des épaules sont calcifiés et j'ai perdu toute la mobilité de la tête à gauche ... Je suis allergique aux anti inflammatoires donc on me prescrit du tramadol à haute dose et des somnifères pour dormir plus de de la kiné à haute dose et de la balnéo. On me suggère aussi d'aller voir un homéopathe... Avez-vous essayé ?"
<--- Tramadol à haute pour moi aussi, mais pas de somnifère. Je dors comme un bébé, heureusement. La douleur est là quand même. Ma femme m'explique que chaque fois que je bouge dans le lit, je pousse un "aïe" qui ne me réveille pas. J'ai de la chance.
"En fait je suis atteinte sur 11 vertèbres plus les mâchoires, plus les épaules, et le bassin, le bassin ça va pour l'instant j'ai mal uniquement quand je marche beaucoup, je risque plus la paralysie des bras et du cou, (je ne peux déjà plus tourner la tête à gauche) et surtout la cécité. Mes yeux sont touchés. Pour la paralysie du bassin, on me dit que là où se développe les calcifications ça prendra beaucoup de temps avant que ça ne me gêne vraiment. Pour l'instant un truc qui me soulage vraiment mais momentanément ce sont les patchs d'anti-inflammatoires, seule façon de les prescrire sans allergie... 4 séances de kiné par semaine, et je vais quand même essayer de voir avec un homéopathe qui ne traite pas une maladie mais la personne ... Au point où j'en suis je ne risque rien. J'ai quand même du mal à tenir un livre ..."
<--- Sûrement ce qui m'attend aussi. J'en suis à 2 séances de kiné par semaine, plus du Qi Gong, plus de la marche et surtout j'ai adapté mon mode de vie. Beaucoup de repos. Pas plus de 2h de travail consécutifs (c'est déjà trop) pour le bricolage, le jardinage, la maison ou mon entreprise.

- " maxo. ... j'ajouterais seulement que je suis sous morphine depuis plusieurs années et que j'ai été opéré des cervicales C5-C6 cC6-C7 et que mon corp se déforme un peu plus chaque jour. J'ai 57 ans et je souffre des talons et genoux depuis l'enfance, comme vous le savez il faut avec cette maladie qui ne se guérit pas.Je suis aussi diabétique depuis toujours peut-etre faut-il y voir une incidence... Je dors souvent dans un fauteuil coquille et pour mes déplacements plus de 100 à 150 mètres, j'utilise un fauteuil roulant depuis aout 2010."
<--- Une des issues possibles pour moi aussi.

La réponse (désolé pour la longueur mais elle est très intéressante) que m'a faite une Québecoise:
- " libellule830. Effectivement habituellement la maladie de Forestier se prononce en général dans la cinquantaine et surtout chez les hommes. C’est une maladie qui est souvent relié aussi au diabète à ce qu’on m’a dit. Moi comme vous avez pu lire, j’ai 35 ans maintenant et je suis une femme et depuis déjà quelques années qu’on me l’a diagnostiqué. Voici comment le rhumatologue m’a apprise en des mots très simple ce qu’est cette maladie. C’est une maladie héréditaire, une maladie très rare, c’est la pire forme de rhumatisme qui existe et c’est comme si j’étais 24 h 00 sur 24 en crise aigu d’arthrite et cela 365 jours par année. Elle m’a donné des anti-inflammatoire et des relaxants musculaires à l’époque en me disant qu’il n’y avait rien à faire pour cette maladie que d’essayer de soulager la douleur. Plus je vieillirais plus les douleurs augmenteraient au point où un jour je me verrais à devoir prendre de la morphine et des drogues de plus en plus puissant pour soulager ces douleurs qui commence au cou vont dans toutes les articulations et tout le long de la colonne, passant par les épaules et les hanches etc. Au fil des années ils y a effectivement des bosses qui poussent tout le long de nos os et qui soudent les os ensemble et nous rends de moins en moins mobile. Mais il ne faut pas arrêter de bouger, toutes les heures faut changer les positions, sur le dos, dans un fauteuil, debout, marcher.
... au tout début, ici chez moi au Québec où j’habite, ils ont opérés ces bosses pour les enlever croyant rendre les gens plus mobiles mais qu’ils ont finit par réaliser qu’ils ont plutôt mis les gens dans les fauteuils roulants par leurs opérations car en enlevant ces bosses, nos os perdent toutes leur force. J’ai fait énormément de physiothérapie et croyez moi on fini par se rendre compte que ça n’aide pas beaucoup pour tous les efforts que nous y mettons et jamais jamais ne vous faites toucher par les chiro, avec le forestier tout doit être en douceur. Je peux vous dire monsieur que personnellement j’en ai marre de me faire regarder par les infirmières, les généralistes, les physiothérapeutes etc comme si j’avais une maladie psychosomatique. Ici au Canada les médecins ont un grand livre bleu où sont citées toutes les maladies et la maladie de Forestier n’y est même pas cité. Beaucoup de généralistes ne savent même pas ce que c’est. Au début j’expliquais maintenant je leur dis de consulter les rhumatologues. Tous ceux et celles avec qui j’ai parler de cette maladie que ce soit ici au Québec ou en France, tous ont dû un jour ou l’autre arrêter de travailler très jeune, enfin bien avant que l’heure de la retraite normal soit sonnée. Il faut apprendre à vivre avec cette maladie, il faut surtout accepter et surveiller la dépression qui souvent nous guette comme toutes maladies chroniques d’ailleurs. Faut que notre entourage apprennent à comprendre ce que c’est que de vivre avec quelqu’un qui vit une maladie chronique et à comprendre l’aide qu’on a besoin sans qu’on soit toujours obligé de le demander. Parlez des douleurs que vous avez avec votre famille, frères, sœurs, neveux, nièces, cousins, cousines, oncles, tantes et vous serez étonné combien ont aussi cette maladie mais ne le savent pas jusqu’à quel point cette maladie est aigu et paralysante physiquement et qu’il nous faut guetter souvent la dépression car l’estime de soi et la dignité humaine diminue avec le temps."
<--- Il faut faire très attention avec cette maladie. Toute manipulation peut-être très grave. Exemple:
"Ça n'arrive pas qu'aux autres. Rédigé par Jean-Louis Estrade le Jeudi 1 Décembre 2011
Une tétraplégie incomplète provoquée lors de la manipulation vertébrale cervicale d’un patient souffrant de maladie de Forestier. Même si elle est réalisée par des physiothérapeutes qualifiés en thérapie manuelle, la manipulation vertébrale comme la mobilisation passive rachidienne peuvent être responsables «d’événements indésirables». C’est particulièrement le cas lorsque ces thérapies sont appliquées à la région cervicale. 
Présentation du cas: Un homme de 56 ans souffrant d’une maladie de Forestier est venu consulter un physiothérapeute pour diminuer ses douleurs cervicales survenues lors de ses vacances. Il a été, à la suite de cette consultation, hospitalisé pour une tétraplégie incomplète à la suite d’une fracture luxation en C6/C7. Il n’a pas été retrouvé que le praticien ait pris connaissance lors de la séance des antécédents du patient, ni qu’il ait réalisé un examen clinique adapté."

Une petite image valant mieux qu'un long discours, voici ce que ça donne sur une radio à un stade très avancé de la maladie. La mienne est quasi indétectable par rapport à ce patient. On distingue, sur la gauche, une coulée osseuse sorte de "coulée de cire" qui s'insinue autours des tendons, ligaments et terminaisons nerveuses.



















mardi 17 septembre 2013

Manifestations extrarachidiennes de hyperostose diffuse idiopathique


Résumé

DISH est une condition caractérisée par une calcification et / ou ossification des tissus mous, principalement les enthèses, des ligaments et des capsules articulaires. Sa prévalence augmente avec l'âge et, par conséquent, DISH est une entité relativement courante chez les personnes âgées. Le site classique de la participation est la colonne vertébrale avec droit ossification des tissus mous antérolatérale être le trait le plus caractéristique. Cependant, DISH ne se limite pas à la colonne vertébrale, et peut affecter plusieurs sites périphériques de façon indépendante.Extrarachidiennes enthèse ossifications sont fréquents et l'observation de leur présence isolée peut conduire au diagnostic de DISH. En outre, l'arthrose hypertrophique ou atypiques observés dans les articulations généralement pas touchés par l'arthrose primaire a fréquemment été signalé dans la DISH
Plusieurs troubles métaboliques et les maladies concomitantes ont été proposés pour être associé avec DISH y compris l'obésité, l'augmentation du tour de taille, l'hypertension, la dyslipidémie, le diabète sucré (DM), hyperuricémie, le syndrome métabolique et un risque accru de maladies cardiovasculaires. Témoin de la présente augmentation de la durée de vie, l'obésité, le syndrome métabolique et DM dans la population occidentale, il faut s'attendre à la prévalence de DISH à augmenter. Afin d'accroître la prise de conscience de DISH, cette revue se concentre sur les caractéristiques extrarachidiennes de la maladie.

Mots clés

Présentation

DISH est une condition caractérisée par une calcification et ossification des sites enthèse. À l'heure actuelle, l'ossification et la calcification de la face antéro-latérale de la colonne vertébrale thoracique est considérée comme la caractéristique de la maladie [ 1 , 2 ]. Les critères de classification les plus couramment utilisés ont été définis par Resnick et Niwayama [ 3 ], et nécessitent la participation d'au moins quatre segments contigus thoraciques vertébrales, la préservation des espaces disques intervertébraux et l'absence de dégénérescence de l'articulation sacro-iliaque apophyse ou des modifications inflammatoires. DISH est probablement une condition asymptomatique chez de nombreuses personnes touchées, bien que de nombreux symptômes cliniques ont été décrits, y compris la douleur, la gamme limitée de mouvement vertébrale et une susceptibilité accrue aux fractures vertébrales instables après un traumatisme banal. Segments cervicaux et lombaires de la colonne vertébrale sont également fréquemment touchés par DISH et les manifestations cliniques incluent la dysphagie et obstruction des voies aériennes au niveau cervical et radiculopathie et une raideur douloureuse au niveau lombaire.
DISH est, cependant, ne se limite pas à la colonne vertébrale et a souvent été signalé à impliquer sites périphériques ainsi. Ce constat s'est traduit par la plus récente définition de Utsinger [ 4 ], qui a abaissé le seuil d'atteinte rachidienne à trois corps vertébraux contigus, mais a exigé la présence d'enthésopathies périphériques aux paramètres de diagnostic pour établir un plat (forte probabilité d'). En outre, diverses anomalies constitutionnelles et métaboliques ont été signalés à être associé avec DISH à des degrés divers, bien que leur présence n'est actuellement pas obligatoire d'établir un diagnostic formel de DISH. Reconnaissant les lacunes actuelles de décrire en détail le phénotype complet de plat, la révision en cours mettra l'accent sur ​​les manifestations extrarachidiennes dans DISH.

Implication périphérique

Implication périphérique DISH est caractérisée par plusieurs traits distinctifs, comme indiqué ci-dessous:
  1. atteinte des articulations habituellement épargnées par l'arthrose primaire;
  2. augmentation des changements hypertrophiques contre l'arthrose primaire;
  3. enthesopathies importants à différents sites adjacents aux articulations périphériques, et
  4. calcification et ossification des enthèses dans les sites autres que les articulations.
Dans leur travail séculier, Resnick et al. [ 5 ] a montré que la majorité des patients atteints de DISH également montré des anomalies cliniques et radiographiques à des endroits autres que les sites OA classiques, y compris les coudes, les poignets, les chevilles et les épaules. Les résultats radiologiques principales consistaient en hyperostosis des articulations touchées. Il a été suggéré que l'aspect radiographique du squelette périphérique pourrait être suffisamment distinctif pour évoquer le diagnostic de plat, même en l'absence de radiographies axiales. Il convient de noter, cependant, que des divergences importantes entre les résultats cliniques et radiologiques peuvent exister. En fait, hyperostose de l'épaule a été souvent associée à des douleurs à l'épaule [ 6 ]. D'autre part, l'association des hyperostosis du coude et de la douleur a été jugée douteuse dans l'étude de Beyeler et al. [ 7 ]. Participation conjointe MCP est rare dans l'arthrose, et dans les études d'imagerie récentes (radiographies et / ou échographie), ces joints ont été affectés dans jusqu'à 10% des populations étudiées [ 8 , 9 ]. Contrastant ces données, la prévalence déclarée de participation MCP chez les patients touchés par DISH était de 56% dans une étude radiologique sans critères cliniques [ 10] ( figure 1. ). Dans une étude qui a évalué l'aspect radiographique de l'articulation sternomanubrial dans diverses maladies inflammatoires des articulations, les changements les plus remarquables ont été observés chez les patients avec DISH. Il a été montré que l'os juxta-articulaires a été souvent touchée avec parcimonie les surfaces articulaires [ 11 ].
IG . 1.
Rétrécissement de l'espace articulaire et une nouvelle formation osseuse exubérante hypertrophique des métacarpiens (1).Néoformation osseuse des touffes distales (2).
Parce que DISH et OA touchent les groupes d'âge semblables, ces conditions pourraient (et probablement faire) coexistent. En raison de la nature hyperostosante de DISH, les articulations touchées par l'arthrose et les deux DISH sont généralement plus hypertrophique rapport avec les articulations atteintes d'arthrose mais sans DISH concomitante. En outre, la fréquence des Heberden'S et les nœuds de Bouchard a été trouvé à être doublé chez les patients atteints DISH vertébrale par rapport aux témoins, par conséquent, il a été suggéré que DISH doit être considérée comme un facteur de risque indépendant pour le développement des palpables nodules entures multiples [ 12 ].
Hyperostoses, sous la forme d'enthésopathies affectant les structures adjacentes aux joints, ont été signalés à se produire dans de nombreux endroits comme les coudes, les hanches, les épaules, les genoux et les chevilles ( Fig. 2 ). Ces changements peuvent probablement être responsable d'une gamme réduite de mouvement dans ces articulations et peut-être aussi pour le développement ultérieur des changements OA [ 4 ,5 , 13 ]. Raidissement des capsules et ligaments adjacents, à la suite de calcification et / ou ossification, peuvent jouer un rôle dans la nature plus hypertrophique et destructrice du processus OA, en raison de la pression accrue IA [ 14 ].
IG . 2.
enthesopathies de coude impliquant l'olécrane (1) et les deux épicondyles (2).
Maladies des insertions tendineuses, qui sont souvent sclérosées, sont des conclusions communes dans le plat. Typiquement, ils sont grands, symétrique, montrant un cortex distinct et ont été signalés à être présent dans la colonne vertébrale du tibia, du talon, de la rotule et olecranon [ 15] ( Fig. 3 ). Une attention particulière a été accordée à enthésopathies du bassin et, bien que gêné par la taille de l'échantillon, une étude a identifié des sites d'ossification très caractéristiques de DISH, comme le ligament sacro-sciatique, ligament ilio-lombaire, partie supérieure ligamentaire de l'articulation sacro-iliaque et l'insertion des psoas muscle dans le petit trochanter [ 13 ]. Ces études suggèrent, de manière indépendante, qui enthésopathies périphériques devraient être considérés dans l'ensemble des critères définissant DISH.
IG . 3.
Ossifié enthesopathies tubérositaires rotulien et tibial.
La propension à la formation d'os nouveau chez les patients avec DISH a émergé dans les descriptions de gros os sésamoïde, os cortical épaissie, des touffes distales des doigts agrandis, d'une hyperostose de nervures et de la tendance à paraostéoarthrapathies après une chirurgie orthopédique [ 10 , 16-18 ]. Concomitamment chondrocalcinose, calcifications ou lithiase rénale enthèse ectopiques ont été rapportés dans les cas familiaux de DISH [ 19 ]. Cette information suggère que les mêmes encore inconnues, les facteurs pathogéniques opérant dans DISH pourraient influer sur les structures autres que les os. Parce artérielle et du cartilage calcification pourraient partager des mécanismes pathogéniques similaires, l'association de plat avec calcification et / ou ossification dans les tissus mous autres que le système musculo-squelettique, comme les parois artérielles, mérite de nouvelles enquêtes [ 20 ]. Bien que DISH peut coexister avec l'arthrose, la clinique distincte et radiologiques caractéristiques que décrit ci-dessus pourrait permettre une définition distincte et plus précise de DISH [ 21 ].
Il doit être pris en considération, cependant, que la grande quantité de données a été principalement basé sur des études d'imagerie, seules quelques études ont porté sur les relations entre les résultats radiologiques et les manifestations cliniques. Les répercussions cliniques de ces résultats radiographiques n'ont pas été étudiés, et ont donc besoin des investigations complémentaires.
Il est évident qu'il ya une nécessité d'intégrer les manifestations extrarachidiennes musculo-squelettiques dans une classification avenir pour DISH. Dans ce contexte, une meilleure caractérisation des manifestations cliniques musculo-squelettiques de plat est nécessaire afin de générer une classification pratique clinique radiologique plutôt que d'une classification radiologique seule.

D'autres associations extrasquelettiques

Au-delà des manifestations musculo-squelettiques du DISH, d'autres conditions ont été signalés à être étroitement associée à la maladie.Certaines de ces conditions ont constamment été observée chez les patients avec le plat et peut donc être considéré comme partie intégrante du spectre clinique de la maladie. L'obésité, un grand tour de taille (WC), l'hypertension, le diabète sucré (DM), une hyperinsulinémie, une dyslipidémie et une hyperuricémie ont tous été rapportés chez des patients avec DISH [ 23-29 ].
Un corps robuste construire chez les patients atteints DISH par rapport aux patients non-vaisselle, exprimées par l'IMC supérieur ou WC, est une caractéristique bien connue, depuis les premières descriptions de Forestier et d'autres [ 22 , 30 , 31 ] ont été reprises récemment. Cette constatation a été constante à travers de nombreuses études et doit être considérée comme un risque significatif pour la santé chez les patients atteints DISH.
L'intolérance au glucose, DM et hyperinsulinémie ont été souvent rapportés chez des patients avec DISH. Toutefois, cette notion n'est pas acceptée par tous et a de nouveau été interrogé récemment [ 26 , 32 ]. La différence dans les résultats pourrait être tiré du fait que la plupart des études ont mesuré la glycémie à jeun et l'insuline, plutôt que d'effectuer ces tests de laboratoire après la provocation du glucose [ 23 ]. Bien que de nombreux patients atteints de DISH sont également touchés par DM, cette association et l'association présumée de DISH avec l'hypertension et l'hyperuricémie besoin d'autres études contrôlées.
Hyperlipidémie a été rapportée chez des patients DISH par certains auteurs. Toutefois, d'autres études ont montré que le taux de cholestérol ou de triglycérides totaux élevés ne diffèrent pas entre les patients non diabétiques avec et sans DISH. Il est à noter que les valeurs limite pour la définition de la dyslipidémie et DM étaient différentes de définitions actuelles les plus modernes, et les auteurs ne considérait pas lipoprotéines de haute densité et basse densité séparément. En outre, l'utilisation d'agents hypolipidémiants n'a pas été pris en compte, comme ce fut précédente morbidité cardiovasculaire [ 26 , 28 ]. Par conséquent, à l'heure actuelle, l'association entre DISH et l'hyperlipidémie est discutable.Les incohérences de déclaration des anomalies métaboliques par rapport à DISH pourraient résulter d'un manque de standardisation dans les mesures cliniques ou de laboratoire, biais de sélection ou de la taille insuffisante de l'échantillon.
De l'abondante littérature traitant des désordres constitutionnels et métabolique dans un plat, on pourrait s'attendre à ce que les patients atteints de cette maladie sont à risque de syndrome métabolique et les risques cardio-vasculaires. Deux études récentes [ 33 , 34 ] ont montré ces patients d'avoir une incidence plus élevée de facteurs de risque d'AVC, plus forte prévalence du syndrome métabolique et un risque plus élevé pour les futurs événements coronariens. Les principaux contributeurs pour le diagnostic du syndrome métabolique chez les patients atteints DISH étaient élevés WC et l'hypertension, et à un degré moindre l'hyperglycémie.

Considérations thérapeutiques

La pathogénie de la maladie n'est pas claire, et donc les interventions thérapeutiques actuelles sont empiriques. Le traitement doit viser à soulager les symptômes de la douleur et la raideur, et les mesures similaires à celles employées dans le traitement de l'arthrose, comme les analgésiques, les AINS, les applications locales et de la physiothérapie, pourrait également se révéler utile chez les patients avec DISH. Lutte contre les troubles constitutionnels et métaboliques associés, y compris l'obésité, l'hypertension, l'hyperinsulinémie (avec ou sans hyperglycémie), la dyslipidémie, l'hypertriglycéridémie et l'hyperuricémie, peut réduire les morbidités associées à ces troubles, peut retarder la maladie cardiovasculaire futur et éventuellement ralentir la progression des tissus mous ossification. Les interventions thérapeutiques devraient également viser à une réduction de la sécrétion d'insuline et la résistance à l'insuline.Chez les patients atteints de diabète sucré non-insulino-dépendant, l'utilisation de biguanides, qui induisent une meilleure utilisation de l'insuline, pourrait offrir un avantage sur l'utilisation de sulphdnylureas, qui augmentent la sécrétion d'insuline. Lorsque l'hypertension coexistence est traitée, le choix des médicaments qui pourraient améliorer la résistance à l'insuline comme conversion de l'angiotensine inhibiteurs de l'enzyme, Ca 2 + bloqueurs des canaux et α-bloquants doit être préféré à des médicaments qui risquent d'aggraver la résistance à l'insuline, tels que les diurétiques thiazidiques et β- bloquants.
Prévention des complications possibles, telles que les fractures vertébrales et ossification hétérotopique après les interventions chirurgicales orthopédiques mérite davantage d'attention. Certaines options thérapeutiques sont résumées dans la figure. 4 [ 35 ].
IG . 4.
Les options thérapeutiques dans le DISH. ACE: l'enzyme de conversion; NF-kB: facteur nucléaire kB (reproduit avec la permission de Mader [ 35 ]).

Conclusions

DISH est une entité clinico-radiologique habituellement diagnostiqué sur des bases radiographiques seulement. Les manifestations cliniques de la maladie, en particulier ceux liés aux sites périphériques de participation, n'ont pas encore été définie, mais méritent une attention particulière. Le rôle joué par les troubles métaboliques et constitutionnel ainsi que son impact sur le diagnostic de DISH attend d'autres études. Sur la base de ces données, il est suggéré que DISH ne doit pas être considérée comme une condition vertébrale isolé, mais plutôt comme une maladie systémique.DISH doit être considérée comme une vaste maladies musculo-squelettiques proliférative avec désordres cliniques et métaboliques, et que l'augmentation mondiale attendue dans l'obésité et le diabète a un besoin urgent de nouvelles investigations. Études contrôlées à grande échelle sont nécessaires afin de délimiter l'ensemble du spectre de cette condition.
Graphique
déclaration de divulgation : Les auteurs ont déclaré aucun conflit d'intérêt.
  1. Dan Buskila 7
+Affiliations de l'auteur
  1. 1 Unité des maladies rhumatismales, Ha'Emek Medical Center, Afula, 2 Technion Institute of Technology, Haifa, en Israël, 3 Unité de rhumatologie, hôpital universitaire L Sacco, Milan, 4 rhumatologie Département de Lucanie, l'hôpital San Carlo de Potenza et Madonna delle Grazie hôpital de Matera, 5 Unité de recherche réhabilitaion, Telese Terme (BN), en Italie, en rhumatologie et 6 Département d'orthopédie, University Medical Center Utrecht, Utrecht, Pays-Bas et 7 Département de médecine, H. Soroka Medical Center, Beer Sheva, en Israël.
  1. Correspondance: Reuven Mader, Unité des maladies rhumatismales, Ha'Emek Medical Center, Afula 18101, Israël. E-mail: mader_r@clalit.org.il
  • Reçu 2 Juin 2009.
  • Révision reçu 19 Août 2009.

Références